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Les neonicotinoïdes entre inquiétudes et incompréhension
26 mars 2021

Les neonicotinoïdes sont une classe d’insecticides la plus utilisée au monde et dont l’effet agit directement sur le système nerveux des insectes. Utilisés principalement en agriculture, ils ont un effet néfaste sur leur environnement et sur les êtres vivants qui le peuplent.

D’une part, ils présentent un réel danger pour de nombreux insectes tels que les abeilles, les bourdons et les papillons mais également sur divers insectes aquatiques. En outre, lorsque ce pesticide est utilisé dans nos culture, une partie se propage au sein des plantations tandis que le reste des produits chimiques déferle au sein des sols et des cours d’eau. Ils se répercutent ainsi sur toute la chaine animale allant jusqu’à toucher des mammifères comme le lapin, le cerf et les oiseaux. Ces produits chimiques vont parfois jusqu’à modifier les capacités physiques et les organes de certains de ces animaux, freinant ainsi leur reproduction et mettant en danger la survie de certaines espèces.

La faune n’est pas la seule touchée, l’Homme à lui aussi de nombreux contacts avec ce pesticide aussi bien dans l’air ambiant que dans ce qu’il consomme… Cela implique des risques pour sa santé parfois légers ( éruptions cutanées, migraines ) et parfois plus importants ( essoufflement, perte de mémoire, insuffisance rénale).

De ce fait, de nombreuses ONG et association on fait de ce sujet un réel combat, affirmant que l’utilisation des neonicotinoides étaient avant tout un choix économique que de santé publique.

Depuis le 1er septembre 2018, faisant suite à la loi biodiversité, l’utilisation des neonicotinoides était interdite en France. Or, récemment, un arrêté préfectoral ( 5 février 2021 ) autorisant les producteurs de betteraves à ré-utiliser des neonicotinoides à fait beaucoup de bruit. Sept organisations ont ainsi déposées des recours à la justice, contre l’utilisation de ce pesticide “tueur d’abeilles” et 23 organisations ont réalisées une note de synthèse à destination des sénateurs sur les très nombreuses conséquences ( économiques, agronomiques, environnementales, sanitaires) d’une telle autorisation.

Selon l’agronome Marc Dufumier de nombreuses solutions existent pour palier l’utilisation de néonicotonoides : ” Ces pratiques sont, entre autres, le choix de variétés tolérantes ou résistantes, l’allongement des rotations de cultures, la diversification des espèces cultivées au sein des mêmes terroirs, la plantation de haies vives, de bandes enherbées et d’autres infrastructures écologiques destinées à héberger des insectes auxiliaires tels que les coccinelles, syrphes et chrysopes, aptes à neutraliser les pucerons ».

Finalement, la priorité serait de placer la biodiversité au coeur de notre agriculture et de notre production. L’objectif étant de mettre en oeuvre des solutions permettant de ne porter atteinte ni aux revenus des agriculteurs ni au bien être de la faune et de la flore. Vous trouverez grand nombre de réponses au sein de ce document .


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